Edge of Tomorrow

Un film de Doug Liman

Note: 17/20

Critique: Un an après Oblivion, le meilleur acteur mondial renoue avec la science-fiction.

Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il y est parfait. Tom Cruise s’en sort un peu mieux, toujours dans son costume futuriste. Interprétant un homme peureux et bien trop calme et peu débrouillard pour le combat, il signe une performance admirable. Emily Blunt le seconde parfaitement en femme au fort caractère surnommée par ses confrères la Full Metal Bitch. Puissante, charismatique et brillante, que demander de plus ? Le duo crève littéralement l’écran et fonctionne à merveille, plein de complicité, d’humour noir et de rivalités. Le reste du casting, bien secondaire soutient avec justesse les deux acteurs principaux.

La mise en scène est exceptionnelle. Il n’est pas à en douter, tous les moyens mis en œuvre pour obtenir un tel résultat sont faramineux. On a le souffle coupé face à de telles scènes d’actions dynamiques, fluides (parfois confuses), rapides, exaltantes. Les combats sont excitants, les mimics ont un design véritablement original, versatiles, dangereux, ils surprennent autant qu’ils font de ravages. Les décors nous plongent vraiment dans un univers pré-apocalyptique. Les effets spéciaux sont fantastiques, on frissonne face à tant de maitrise, c’est un choc visuel inoubliable.

Le scénario bien que divertissant possède un pitch assez classique, une journée se répète inlassablement et au héros de changer le cours de l’histoire. De deux défauts l’un : l’entrée en matière trop succincte et rapide. On a du mal à comprendre tout ce qu’il se passe mais à la rigueur cela entretient le suspense. Le second, une fin un peu trop conventionnelle manquant de dramatisme. Toutefois l’entre-deux est sublime, on est en pleine immersion dans ces combats plein d’adrénaline, éblouissant par leur réalisme. La narration s’enchaîne bien, ne se prend pas trop au sérieux, se trouve être parsemé d’humour. On adore ces moments où l’on ne sait si le héros a ou non déjà vécu la scène, s’il sait ce qu’il va se passer. Cela provoque une atmosphère assez particulière mais carrément jouissive. Haletant récit qui, bien que simple, nous conquis pleinement !

Avant Première: Edge of Tomorrow

Paris, 28 mai, chronique d'une journée fantastique Il est 8h et quelques lorsque fièrement je sors de la bouche de métro Georges V et lève les yeux vers le cinéma UGC Normandie au cœur des Ch...

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